Fin de l’été sur la colline

La semaine dernière, j’ai posté des photos de la colline à la campagne où je vais souvent, et j’ai dit que j’allais expliquer pourquoi j’écris en anglais.

J’ai passé beaucoup de temps sur cette colline à la fin du mois d’août et au début de septembre, car il y avait une fête annuelle qui se tient toujours à la fin de l’été, et un mariage auquel j’ai assisté au même endroit la semaine suivante.

La chapelle désacralisée sur la colline

Je ne suis plus vraiment intéressé par les fêtes, je pense en avoir eu ma part dans ma vie, mais celle-ci est pour les amis et très orientée famille, donc je trouve ça bien d’y aller.

Mes parents ne m’ont pas emmené à beaucoup de fêtes quand j’étais enfant, mais je me souviens que j’étais alternativement excité et ennuyé.

Tout tourne autour des amis et de la famille, dans les nuits douces de fin d’été, sur cette colline magique.

Gaëlle
Jérôme

Même si je suis un peu timide, je finis toujours par m’amuser et danser un peu, avec l’aide de quelques verres de bière locale.

Le lendemain matin, je me suis rendu compte que j’avais un peu trop bu, et je n’étais pas le seul. Ça faisait du bien de simplement s’allonger à l’ombre, en attendant que le mal de tête passe.

J’aime cet endroit.

La nuit suivant la première, nous avons cuisiné beaucoup de magrets de canard.

Les enfants adorent l’ambiance sur la colline. Les vieilles maisons. Ils se sentent libres

Je ne photographie pas les mariages. J’ai fait une exception parce que c’était un mariage dans la famille : le neveu de ma femme, et sa mariée.

Alors, pourquoi j’écris en anglais ?

Il y a de nombreuses raisons, mais les premières sont que je ne cherche pas forcément à être lu par des gens qui sont trop proches de moi. Ils me connaissent déjà. J’apprécie aussi l’idée de partager des moments de ma vie avec des gens éloignés, sans frontières. C’est aussi une façon de continuer à utiliser une langue que j’aime, que j’ai pratiquée en vivant et travaillant pendant de nombreuses années.

Je pense que nous vivons une époque où les réseaux sociaux ont rendu les choses compliquées pour les photographes qui avaient la confiance des gens autour d’eux pour prendre leurs photos, mais qui ne souhaitent pas être surexposés. Ici, ça me semble différent. J’aime partager plus de photos de manière plus informelle que sur les réseaux sociaux.